Conférence de presse à l'UICN pour contester le rejet de la motion contre l'écocide

Stop Ecocide International (SEI) organise une conférence de presse au Congrès mondial de l'UICN suite à l'utilisation sans précédent du règlement de l'UICN pour contester le rejet de la motion de SEI.

Stop Ecocide International (SEI) organise une conférence de presse au Congrès mondial de l'UICN suite à l'utilisation sans précédent du règlement de l'UICN pour contester le rejet de la motion de SEI. 

Stop Ecocide International a tenu aujourd'hui une conférence de presse au Congrès mondial de l'UICN, après avoir fait un usage sans précédent d'une règle de l'UICN pour contester le rejet d'une motion soutenant un crime international d'écocide. motion soutenant un crime international d'écocide.

La motion, menée par Stop Ecocide International, demande à l'Assemblée de l'UICN d'encourager les États membres qui sont parties au Statut de Rome à prendre en considération la nouvelle définition juridique de l'écocide et à la considérer comme un tremplin pour une discussion sérieuse sur l'amendement du Statut de Rome de la Cour pénale internationale.

L'établissement d'un crime d'écocide soutiendrait tout ce que l'UICN fait et défend. Pourtant, l'UICN a déclaré que la motion n'était ni nouvelle, ni urgente, manquant ainsi une occasion historique de se placer du bon côté de l'histoire et de défendre une protection forte des écosystèmes dans la loi, en solidarité avec les générations futures de toutes les espèces.

Stop Ecocide International demande publiquement à toutes les organisations membres de l'UICN de suivre de près les progrès accomplis dans la promotion d'un crime international d'écocide. Nous savons que la conversation ne fera que s'amplifier.

Voir les temps forts de la conférence de presse :


** Co-sponsors soutenant cet appel ***

Born Free Foundation (Mark Jones) - Royaume-Uni

Both Ends (Natalie van Haren) - Pays-Bas

Centre pour la diversité biologique (Tanya Sanerib) - États-Unis

Center for Environmental Legal Studies, PACE University (Smita Narula) - États-Unis

Programme de droit de l'environnement à la faculté de droit William S. Richardson (David Forman) - États-Unis

ERuDeF (Louis Nkembi) - Cameroun

Fondation Gallifrey (Antoinette Vermilye) - Suisse

Natural Resources Defense Council (Paul Todd) - États-Unis

Synchronicity Earth (Jessica Sweidan) - Royaume-Uni

Sylvia Earle Alliance / DBA Mission Blue (Deb Castellana) - USA

Vereniging Milieudefensie / Friends of the Earth Netherlands (Donald Pols) - Pays-Bas

Mulanje Mountain Conservation Trust (Raheela Ahmed) - Malawi

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La France inscrit l'écocide dans la loi, de deux manières différentes

La loi française sur le climat et la résilience, adoptée cette semaine, inclut l'écocide non pas dans un, mais dans deux contextes.

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La loi française sur le climat et la résilience, adoptée cette semaine, inclut l'écocide non pas dans un, mais dans deux contextes.  

D'abord, en tant que "délit" en droit national (article 231-3), qui prévoit jusqu'à 10 ans d'emprisonnement pour les auteurs d'infractions qui "causent un préjudice grave et durable à la santé, à la flore, à la faune ou à la qualité de l'air, du sol ou de l'eau". Ce n'est peut-être pas toute l'ampleur envisagée par l'Assemblée citoyenne pour le climat qui visait une qualification plus stricte de l'écocide en tant que "crime", mais il s'agit tout de même d'une infraction passible de lourdes peines.

Deuxièmement, le gouvernement est tenu, en vertu de l'article 296 de la nouvelle loi, de faire rapport au parlement dans un délai d'un an sur "son action en faveur de la reconnaissance de l'écocide comme un crime pouvant être jugé par les juridictions pénales internationales".

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Chili : proposition de loi sur l'écocide soumise au parlement

Des parlementaires chiliens lancent un projet de loi visant à modifier le code pénal chilien afin d'y introduire un nouveau crime d'écocide directement fondé sur la nouvelle définition.

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À la suite d'une récente résolution adoptée par le parlement chilien, qui exhorte le gouvernement à soutenir la définition juridique de l'écocide apparue récemment, un groupe de parlementaires chiliens a lancé une initiative législative correspondante proposant une nouvelle loi.

Ce projet de loi consiste à modifier le code pénal chilien afin d'y introduire un nouveau crime d'écocide, directement fondé sur la nouvelle définition.

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Première utilisation de la nouvelle définition de l'écocide dans un projet de loi gouvernemental

La baronne (Natalie) Bennett of Manor Castle a déposé un amendement au projet de loi britannique sur l'environnement qui reprend l'intégralité de la définition élaborée par le Groupe d'experts indépendants pour la définition juridique de l'écocide convoqué par notre Fondation. C'est la première fois que la définition complète est utilisée dans un projet de loi gouvernemental.

La définition complète est présentée sous forme d'amendement au projet de loi britannique sur l'environnement

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La baronne (Natalie) Bennett of Manor Castle a déposé un amendement au projet de loi britannique sur l'environnement qui reprend l'intégralité de la définition élaborée par le Groupe d'experts indépendants pour la définition juridique de l'écocide convoqué par notre Fondation. C'est la première fois que la définition complète est utilisée dans un projet de loi gouvernemental.

L'amendement fait suite à un autre amendement présenté par la baronne Bennett le mois dernier, demandant au gouvernement de négocier l'ajout de l'écocide à la liste des crimes internationaux relevant de la compétence de la Cour pénale internationale (actuellement le génocide, les crimes contre l'humanité, les crimes de guerre et le crime d'agression). Ce deuxième amendement demande en outre que le Royaume-Uni se dote d'un crime d'écocide en utilisant l'intégralité de la définition récemment publiée.

Les deux amendements de la baronne Bennett sur l'écocide peuvent être consultés ICI - voir page 79 (amendement 287 - soutien à un crime international) et 85 (amendement 293D - la définition complète, en tant que crime britannique).

Le sujet devrait être discuté à la Chambre des Lords (la chambre haute du Royaume-Uni) en juillet, juste avant les vacances parlementaires. Si l'amendement est adopté par les deux chambres, le gouvernement britannique sera le premier à adopter la définition.

Alors que les négociations sur le climat de la COP26 de la CCNUCC se tiendront à Glasgow en novembre, le Royaume-Uni est appelé à jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre les crises climatiques et écologiques, qui, comme l'indique clairement le dernier rapport du GIEC et de l'IPBES, doivent être abordées ensemble .

Légiférer sur l'écocide serait faire preuve d'un leadership clair, approprié et décisif, et constituerait un exemple à suivre pour la communauté internationale. 


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Secrétaire général des Nations unies : il est hautement souhaitable d'inclure le crime d'écocide dans la CPI 

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, s'est prononcé en faveur d'un crime international d'écocide.

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a exprimé son soutien à la création d'un crime international d'écocide. Lorsqu'un journaliste de la grande chaîne espagnole EFE lui a demandé s'il pensait qu'il serait souhaitable d'inclure l'écocide dans les crimes de la Cour pénale internationale, sa réponse a été catégorique : "Hautement souhaitable", a-t-il répondu.

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M. Guterres a décrit le monde comme étant "au bord du gouffre" et a appelé à une action immédiate en faveur du climat. Il a ajouté que "nous devons mobiliser tous les gouvernements, toutes les entreprises, toutes les banques, toutes les organisations non gouvernementales et la société dans son ensemble" pour comprendre cette situation. "C'est un moment de vérité.

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Des diplomates de premier plan exhortent les Caraïbes à soutenir l'écocide en tant que crime international

L'ambassadeur d'Antigua-et-Barbuda aux États-Unis, Sir Ronald Sanders, et Sir Shridath Rampal, juriste international et ancien secrétaire général du Commonwealth, se félicitent de la définition juridique de l'écocide.

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L'ambassadeur d'Antigua-et-Barbuda aux États-Unis, Sir Ronald Sanders, s'est salué la définition juridique de l'écocide qui vient d'être comme une "nouvelle encourageante". Il a déclaré que cette définition "ouvrirait la voie à des poursuites pénales contre les entités qui causent des dommages écologiques", tels que les marées noires ou les accidents nucléaires, auxquels il note que "les Caraïbes sont exposées depuis longtemps".

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Sanders a rappelé que "c'est un homme des Caraïbes, A.N.R Robinson, ancien premier ministre de Trinité-et-Tobago, qui, en 1989, a relancé l'idée de la Cour pénale internationale (CPI), compétente pour juger les crimes internationaux. Il a déclenché le processus qui a finalement abouti à l'adoption du statut de Rome, le traité fondateur de la Cour, entré en vigueur en 2002. De grandes tâches ont été assumées par de petits pays qui ont réussi lorsqu'ils ont agi ensemble".

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Il joint sa voix à celle de Sir Shridath Rampal, juriste international et ancien secrétaire général du Commonwealth, pour saluer cette définition. Dans une récente déclaration publique, M. Rampal a appelé à "soutenir sérieusement, au niveau mondial, le travail du groupe d'experts indépendants pour la définition juridique de l'écocide, organisé par la fondation Stop Ecocide. Leur "commentaire et texte de base" d'une définition de l'"écocide" en tant que crime international mérite l'attention urgente de l'humanité".

La conclusion de M. Sanders est sans équivoque : "Tous les pays des Caraïbes devraient adopter et promouvoir le projet de loi visant à faire de l'écocide un crime international. Ce faisant, ils s'appuieraient sur un autre volet du droit international qui, avec la diplomatie, constitue un outil essentiel pour la défense de leurs intérêts".

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La commission belge de l'environnement demande au gouvernement d'utiliser la nouvelle définition de l'écocide

Le groupe Ecolo-Groen soumet une résolution à la commission des affaires étrangères du Parlement belge, demandant au gouvernement de soutenir activement la criminalisation de l'écocide.

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Le groupe Ecolo-Groen soumet une résolution à la commission des affaires étrangères du parlement belge, demandant au gouvernement de soutenir activement la criminalisation de l'écocide, tant auprès de la Cour pénale internationale qu'en vertu du droit belge. 

La résolution prend acte de la définition juridique de l'écocide récemment publiée et suggère que le gouvernement reprenne cette définition. Elle devrait être discutée en commission lorsque le Parlement reprendra ses travaux après l'été.

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Écosse : soutien de tous les partis à une motion parlementaire en faveur d'une loi sur l'écocide

Une motion présentée au parlement écossais par la députée Monica Lennon, saluant la nouvelle définition de l'écocide, a recueilli le soutien de tous les partis.

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Une motion présentée au parlement écossais par la députée Monica Lennon, qui salue la nouvelle définition de l'écocide élaborée par le groupe d'experts réuni par la fondation Stop Ecocide, a recueilli le soutien de tous les partis.

La motion se félicite également du soutien mondial croissant en faveur de la criminalisation de l'écocide et rend hommage au travail essentiel accompli à cet égard par feu Polly Higgins, avocate écossaise, pionnière du droit et cofondatrice, avec Jojo Mehta, de la campagne "Stop Ecocide International".

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Communiqué de presse, Actualités Jojo Mehta Communiqué de presse, Actualités Jojo Mehta

Des juristes internationaux de haut niveau dévoilent une définition de l'"écocide".

Commandé par la Fondation Stop Ecocideun groupe d'experts composé de 12 juristes de renommée mondiale spécialisés en droit pénal international et en droit de l'environnement vient d'achever six mois de délibérations. Le résultat : une définition juridique de l'"écocide" en tant que 5e crime international potentiel, au même titre que le génocide, les crimes contre l'humanité, les crimes de guerre et le crime d'agression.

Le groupe d'experts mondial chargé de la rédaction présente une proposition de cinquième crime dans le cadre du statut de Rome de la Cour pénale internationale

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À la demande de la fondation Stop Ecocide, un groupe d'experts composé de 12 juristes internationaux de renom spécialisés dans le droit pénal et le droit de l'environnement et originaires du monde entier vient de conclure six mois de délibérations. Le résultat : une définition juridique de l'"écocide" en tant que 5e crime international potentiel, au même titre que le génocide, les crimes contre l'humanité, les crimes de guerre et le crime d'agression.

Le groupe d'experts indépendants pour la définition juridique de l'écocide, présidé par l'avocat et auteur Philippe Sands QC (Royaume-Uni) et par le juriste de l'ONU et ancien procureur Dior Fall Sow (Sénégal), s'est réuni fin 2020 à un moment hautement symbolique, 75 ans après que les termes "génocide" et "crimes contre l'humanité" ont été utilisés pour la première fois à Nuremberg. Le projet a vu le jour en réponse à une demande des parlementaires des partis au pouvoir en Suède.

La définition proposée va maintenant être mise à la disposition des États pour qu'ils l'examinent et sera désormais visible sur le nouveau site web Ecocide Law, un centre de ressources universitaires et juridiques géré conjointement par la Stop Ecocide Foundation et le Promise Institute for Human Rights de la faculté de droit de l'Université de Californie à Los Angeles.

Jojo Mehta, président de la fondation Stop Ecocide et organisateur de la table ronde, a déclaré : "Il s'agit d'un moment historique : "Il s'agit d'un moment historique. Ce groupe d'experts s'est réuni en réponse directe à un appétit politique croissant pour de vraies réponses à la crise climatique et écologique. Le moment est venu : le monde prend conscience du danger qui nous guette si nous continuons sur notre trajectoire actuelle".

Le travail de rédaction, a-t-elle expliqué, "a été de haut niveau, a fait l'objet d'une collaboration et a été alimenté par de nombreux experts ainsi que par une consultation publique comprenant des centaines de points de vue juridiques, économiques, politiques, de jeunes, de croyants et d'autochtones. La définition qui en résulte est bien équilibrée entre ce qui doit être fait concrètement pour protéger les écosystèmes et ce qui sera acceptable pour les États. Elle est concise, s'appuie sur des précédents juridiques solides et s'harmonise bien avec les lois existantes. Les gouvernements la prendront au sérieux et elle offre un outil juridique viable qui répond à un besoin réel et pressant dans le monde.  

Rebecka Le Moine, membre du Parlement suédois, qui a initialement contacté la fondation Stop Ecocide pour lui demander une définition de l'écocide, a déclaré : "La définition de l'écocide n'est pas une simple définition :

"Je me félicite de cette définition, qui rend le terme d'écocide plus concret et plus clair, et qui me permet, en tant qu'homme politique et législateur, de trouver plus facilement un soutien en faveur de la criminalisation de ce crime.

Citations des coprésidents du panel :

Philippe Sands QC, professeur, University College London ; avocat, Matrix Chambers ; auteur, East West Street : On the Origins of Genocide and Crimes against Humanity (UK/France/Maurice) :

Ce fut un privilège de contribuer à ce travail, inspiré par les efforts de Hersch Lauterpacht et Rafael Lemkin qui, en 1945, ont donné au monde les notions de "crimes contre l'humanité" et de "génocide". L'écocide, c'est le droit au service de notre planète, un moyen de faire évoluer les consciences et de mettre l'idée et les idéaux de la justice internationale au service du bien commun. 

Dior Fall Sow, juriste à l'ONU et ancien procureur (Sénégal) :

«C'est le début d'une aventure difficile mais exaltante qui ne devrait se terminer qu'avec l'introduction dans le statut de Rome de ce cinquième crime d'écocide. Osons le faire!»
 

(voir ci-dessous les citations des autres panélistes).

Le soutien à une loi sur l'écocide criminalisant les dommages massifs et la destruction des écosystèmes gagne du terrain dans le monde entier, avec un intérêt marqué de la part de nations insulaires (Vanuatu et Maldives) et d'États européens (France, Belgique, Finlande, Espagne, Luxembourg). Il a été soutenu par des personnalités de premier plan telles que le pape, Greta Thunberg et le Dr Jane Goodall. La Belgique est la première nation européenne à avoir soulevé la question de la criminalisation de l'écocide devant la Cour pénale internationale, et le Parlement européen en a soutenu le principe à plusieurs reprises.

L 'eurodéputée Marie Toussaint, qui s'est donné pour mission de faire progresser la reconnaissance de l'écocide par l'UE, se réjouit : "Après des années et des années de mobilisation et de lutte ininterrompues dans le monde entier, la reconnaissance de l'écocide a gagné en force et en soutien public. Cette reconnaissance est essentielle si nous voulons protéger toutes les formes de vie sur notre planète, ainsi que la paix et les droits de l'homme".

Elle a poursuivi en ces termes "Ce groupe d'experts hautement qualifiés a montré aujourd'hui non seulement que c'est juridiquement possible, mais aussi que nous pouvons avoir une compréhension et des définitions communes au niveau international. Notre rôle, en tant que parlementaires du monde entier, est désormais d'œuvrer à la reconnaissance juridique dans chaque État et de soutenir cet amendement au Statut de Rome. Vous pouvez compter sur moi pour cela ! La justice et la nature l'emporteront !

 Il n'existe actuellement aucun cadre juridique pour traiter de l'écocide au niveau international, et donc aucun système permettant de tenir les décideurs des entreprises et des gouvernements responsables des dommages et des abus environnementaux tels que les marées noires, la déforestation massive, les dommages causés aux océans ou la pollution grave des eaux. L'inscription de l'écocide dans le droit international permettrait à ses auteurs d'être jugés par la Cour pénale internationale ou par toute autre juridiction l'ayant ratifié.

Vous pouvez suivre l'actualité de Stop Ecocide International et le travail de la Fondation Stop Ecocide sur : Twitter, LinkedIn, Facebook et Instagram

****ENDS****

Demandes d'interviews, etc. : press@stopecocide.earth
Site web : www.stopecocide.earth
Commentaire (Stop Ecocide): Jojo Mehta +44 7746 395323 (whatsapp) jojo@stopecocide.earth 


Notes aux rédacteurs

La fondation Stop Ecocide défend et facilite les mesures visant à faire de l'écocide un crime devant la Cour pénale internationale (CPI) afin d'empêcher la dévastation de la nature et de protéger ainsi l'avenir de la vie sur Terre. C'est la seule ONG mondiale qui se consacre exclusivement à cette tâche.

 La Fondation dispose d'un réseau croissant d'équipes de communication dans le monde entier et de sites web en plusieurs langues. Un nombre croissant d'États membres de la CPI (ainsi que le pape et le Parlement européen) ont publiquement exprimé leur intérêt pour un crime international d'écocide.

Ces progrès ont été activement facilités par la campagne narrative de Stop Ecocide ainsi que par de solides collaborations juridiques, diplomatiques et populaires. Le travail de la Fondation se situe à l'intersection de ces trois domaines, ce qui lui confère une position unique pour soutenir et amplifier la conversation mondiale.

Actifs :

Photos du groupe d'experts
Site web sur le droit des écocides - vient d'être lancé : un centre de ressources complet et croissant de matériel académique et juridique, y compris une chronologie historique et des publications relatives à l'écocide.
FAQs

Autres citations de panélistes :

Vice-présidents :
Kate Mackintosh, directrice exécutive, Institut Promise pour les droits de l'homme, faculté de droit de l'UCLA (États-Unis/Royaume-Uni) :

«C'est un moment passionnant pour nous tous, car nous disposons d'une définition pratique de l'écocide qui est à la fois opportune et attendue depuis longtemps. Je pense que ce texte juridiquement solide et crédible peut prendre sa place aux côtés des autres crimes internationaux, et signaler un changement radical dans nos attitudes à l'égard de la protection et de la préservation de notre planète.»

Richard J. Rogers, Associé, Global Diligence ; directeur exécutif, Climate Counsel (Royaume-Uni)

«L'écocide est un droit pénal pour le 21ème siècle. Si l'humanité veut atteindre le 22ème siècle avec la paix et la sécurité, nous devons dompter l'abus environnemental qui sévit sur la terre depuis des centaines d'années.»

Panélistes :

Valérie Cabanes, juriste internationale et experte en droits de l'homme (France) :

«Il faut élargir l'éventail des crimes internationaux les plus graves en reconnaissant un cinquième crime contre la paix et la sécurité de l'humanité : le crime d'écocide. En détruisant les écosystèmes dont nous dépendons, nous détruisons les fondements de notre civilisation et hypothéquons les conditions de vie de toutes les générations futures. Ce n'est pas moins grave que les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité, les crimes de génocide ou d'agression. En plus d'être un enjeu majeur de justice socio-environnementale globale, n'est-ce pas finalement la survie de l'espèce humaine qui est en jeu ?»
 

Pablo Fajardo, avocat spécialiste de l'environnement (Équateur) :

«Il est impératif de reconnaître que l'écocide est une menace mondiale et qu'il faut y répondre en conséquence. Nous sommes heureux de faire partie de ce Panel car il a réussi à proposer une formule juridique capable de répondre à ce type de menaces.»

Syeda Rizwana Hasan, directrice de l'Association du droit de l'environnement du Bangladesh (Bangladesh) :

«Dans les pays du Sud, nous assistons à une destruction massive des systèmes naturels au nom du développement, contre laquelle les systèmes juridiques nationaux ne réagissent pas de manière adéquate. Si les forêts ne sont pas protégées, si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas réduites et si l'élévation du niveau de la mer n'est pas empêchée, la prochaine génération devra dessiner différemment les cartes du Bangladesh et des autres pays d'Asie du Sud. Nous devons reconnaître l'écocide dans le droit international, afin de défendre la Terre Mère, la nature et les générations actuelles et futures.»

Charles C Jalloh, professeur à l'Université internationale de Floride/Commission du droit international des Nations unies (Sierra Leone) :

"J'ai été ravi de travailler avec une si grande équipe de spécialistes et de praticiens du droit international au sein de ce groupe d'experts indépendants chargé de définir un nouveau crime d'écocide. Je suis heureux que, malgré la diversité de nos origines et de nos compétences, nous soyons parvenus à une définition consensuelle. J'espère que ce résultat sera utile aux États. Et qu'il pourrait même catalyser un amendement indispensable au Statut de Rome de la Cour pénale internationale pour inclure enfin l'écocide dans la liste des crimes les plus graves qui préoccupent l'ensemble de la communauté internationale".

Rodrigo Lledó, directeur, Fundación Internacional Baltasar Garzón (Chili/Espagne) :

«La générosité intellectuelle des membres du panel a été vraiment surprenante et motivante, et nous a permis de parvenir à une définition équilibrée. J'espère que les États adopteront cette définition comme la leur. Il y a urgence. La destruction de l'environnement de manière massive et irresponsable doit cesser d'être légale au niveau international.»

Tuiloma Neroni Slade, ancien juge de la CPI (Samoa) :

«Les propositions du panel sont fondées sur des principes de droit établis et visent à renforcer la capacité de la CPI à répondre à des questions de la plus haute gravité pour la communauté internationale. Ce fut un privilège particulier de prendre part au travail d'un panel international aussi engagé et distingué.»

Christina Voigt, Professeur, Université d'Oslo (Norvège) :

«La définition est un outil auquel nous avons appliqué notre expertise collective, convaincus que la destruction grave de l'environnement doit être mise sur un pied d'égalité avec les autres crimes internationaux. C'est un outil dont nous ne pouvons qu'espérer que les gouvernements le trouveront utile dans leurs délibérations futures.»

Alex Whiting, ancien coordinateur des poursuites de la Cour pénale internationale ; professeur à la Harvard Law School (États-Unis) :

Définir le crime est une première étape sur la voie de la discussion, du débat et, un jour, de la ratification. Nous espérons que ce processus incitera les États à réfléchir à la manière d'utiliser le droit pénal international pour cibler les crimes environnementaux les plus graves, tout en déployant le droit pénal et réglementaire national pour traiter un large éventail de préjudices environnementaux qui menacent notre planète.»


La Stop Ecocide Foundation est une fondation enregistrée aux Pays-Bas avec le statut d'association caritative (ANBI). Adresse du siège social : Nieuwe Herengracht 18, 1018DP, Amsterdam. Adresse postale : Postbus 601, 1180 AP Amstelveen. Numéro d'enregistrement de la fondation : 76532054.

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Bangladesh : la commission de l'environnement demande au gouvernement de légiférer en matière d'écocide

La commission parlementaire bangladaise du ministère de l'environnement, des forêts et du changement climatique recommande d' ajouter une disposition au code de procédure pénale ou de rédiger un nouveau cadre juridique pour codifier l'écocide.

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La commission parlementaire bangladaise du ministère de l'environnement, des forêts et du changement climatique vient de recommander l' ajout d'une disposition au code de procédure pénale ou l'élaboration d'un nouveau cadre juridique pour codifier l'écocide. 

Le président de la commission, Saber Hossain Chowdhury, a déclaré : "Tout comme le génocide est traité comme un crime, la destruction d'un écosystème mérite le même traitement : "Tout comme le génocide est considéré comme un crime, la destruction d'un écosystème mérite le même traitement. En effet, sans écosystème, aucun d'entre nous ne peut survivre".

M. Chowdhury est un ancien président de l'Union interparlementaire, qui a voté à la quasi-unanimité en mai de cette année pour soutenir les parlements nationaux qui envisagent de légiférer sur l'écocide.

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ROYAUME-UNI : Un amendement sur l'écocide a été déposé dans le cadre du projet de loi sur l'environnement

La baronne (Natalie) Bennett of Manor Castle, ancienne présidente du parti écologiste britannique, présente un amendement relatif à l'écocide dans le projet de loi britannique sur l'environnement. C'est la première fois qu'un crime potentiel d'écocide est inscrit dans un projet de loi du gouvernement britannique.

La baronne (Natalie) Bennett of Manor Castle, ancienne présidente du parti écologiste britannique, a déposé un amendement écocide au projet de loi sur l'environnement qui est actuellement examiné par la Chambre des Lords (chambre haute du Royaume-Uni).

C'est la première fois qu'un crime potentiel d'écocide est inscrit dans un projet de loi du gouvernement britannique, et il est probable qu'il soit discuté avant que le Parlement ne parte en vacances pour l'été.

L'amendement, s'il est adopté par les deux chambres, ferait du Royaume-Uni le chef de file d'une proposition relative au statut de Rome :

  • Amendement 287

  • "Crime international d'écocide

    • (1) Le gouvernement de Sa Majesté a pour objectif de soutenir la négociation d'un amendement au statut de Rome de la Cour pénale internationale afin de créer un crime d'écocide.

    • (2) En application du paragraphe (1), un ministre compétent de la Couronne doit proposer, indépendamment ou conjointement avec d'autres États souverains, un amendement au Statut de Rome de la Cour pénale internationale dans les 12 mois suivant l'adoption de la présente loi.

    • (3) Dans le présent article, le terme "écocide" désigne les atteintes à la nature qui sont graves et généralisées ou qui s'inscrivent dans la durée."

Nous pensons qu'il s'agit d'une véritable opportunité politique pour le gouvernement britannique.

Le contexte est clair : les négociations sur le climat de la COP26 de la CCNUCC se tiendront à Glasgow en novembre et sont présentées comme un moment décisif pour l'avenir de la planète ; le dernier rapport du GIEC/IPBES indique clairement que les crises climatiques et écologiques doivent être abordées ensemble. La loi sur l'écocide peut y contribuer.  

Soutenir un crime international d'écocide serait faire preuve d'un leadership clair, approprié et décisif, tout en appelant la communauté internationale à s'engager à ses côtés - comme elle doit évidemment le faire, si nous voulons protéger les précieux systèmes de survie de notre planète et l'avenir de nos enfants.

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Sous l'impulsion de la Belgique, des parlementaires du monde entier soutiennent une loi sur l'écocide

Résolution adoptée à la quasi-unanimité lors d'une réunion mondiale de parlements.
Samuel Cogolati, président de la délégation belge à l'origine de cette proposition historique, a été sans équivoque : "C'est la première fois qu'un consensus international aussi large se dégage en faveur de la reconnaissance de l'écocide comme crime. La marée de l'opinion politique est maintenant avec nous".

Résolution adoptée à la quasi-unanimité lors de la réunion mondiale des parlements     


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Aujourd'hui, l'Union interparlementaire (UIP), qui représente 179 parlements dans le monde, a adopté une résolution appelant tous les "parlements membres de l'UIP à renforcer le droit pénal pour prévenir et punir les dommages étendus, durables et graves à l'environnement, qu'ils soient causés en temps de paix ou de guerre, et à examiner la possibilité de reconnaître le crime d'écocide pour prévenir les menaces et les conflits résultant des catastrophes liées au climat et de leurs conséquences". (paragraphe 31) Tous les pays ont soutenu la clause sur l'écocide, à l'exception de l'Inde, du Nicaragua et de la Turquie.

Samuel Cogolati, président de la délégation belge à l'origine de cette proposition historique, a été sans équivoque : "C'est la première fois qu'un consensus international aussi large se dégage pour la reconnaissance de l'écocide comme crime. Le courant de l'opinion politique est maintenant avec nous".

Cette résolution fait suite à l'adoption, la semaine dernière, de deux rapports clés du Parlement européen contenant des propositions relatives à l'écocide - l'un exhortant les membres à soutenir un crime international d'écocide et l'autre invitant la Commission à l'envisager dans la législation de l'UE.

Il y a à peine un an, le concept d'écocide était pratiquement inconnu en Belgique. Aujourd'hui, le pays est à l'avant-garde du mouvement croissant visant à reconnaître la destruction massive de la nature comme un crime grave. Une motion parlementaire en juin 2020, des engagements du gouvernement en septembre et une déclaration ferme à la Cour pénale internationale en décembre ont fait de la Belgique une voix clé dans ce mouvement en plein essor visant à prévenir l'écocide par le biais du droit pénal. Avec ce vote à l'Union interparlementaire, la Belgique a porté ce plaidoyer à un niveau mondial.

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Le Parlement européen vote pour que la loi sur l'écocide soit prise au sérieux

Cette semaine, au Parlement européen, le mouvement visant à criminaliser les dommages massifs et la destruction de la nature, ou "écocide", a fait un bond en avant grâce à des votes très favorables sur deux rapports clés.

Deux rapports adoptés cette semaine soutiennent la criminalisation de l'"écocide" aux niveaux européen et international 


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Cette semaine, au Parlement européen, le mouvement visant à criminaliser les dommages massifs et la destruction de la nature, ou "écocide", a fait un bond en avant grâce à des votes très favorables sur deux rapports clés.  

L'une d'entre elles, émanant de la commission des affaires juridiques et portant sur la responsabilité des entreprises pour les dommages causés à l'environnement, invitait la Commission européenne à "étudier la pertinence de l'écocide pour la législation et la diplomatie de l'UE" (paragraphe 12). Il s'agit là d'une étape importante, défendue depuis longtemps par l'eurodéputée Marie Toussaint (Verts/ALE, ci-dessus à droite), qui coordonne l'Ecocide Alliance, une alliance internationale de parlementaires en faveur de la reconnaissance de l'écocide. Cette décision intervient peu de temps après que le prestigieux European Law Institute a approuvé un projet visant à élaborer un modèle de loi sur les écocides susceptible d'être appliqué dans l'Union européenne.

"L'Union européenne doit tenir sa promesse d'être un leader mondial en matière de justice et de protection du monde vivant", a déclaré Mme Toussaint. "Nous avons travaillé sans relâche pour que l'écocide soit discuté et adopté. Le moment est venu de le condamner comme un crime grave".

Elle poursuit : "Il faudra peut-être un certain temps pour obtenir une reconnaissance concrète dans le droit européen, mais nous ne laisserons pas cette demande du Parlement passer inaperçue. La Commission européenne et tous les dirigeants européens doivent agir - et nous nous en assurerons".

Dans le même temps, un autre rapport de la commission des affaires étrangères sur les effets du changement climatique sur les droits de l'homme et le rôle des défenseurs de l'environnement en la matière a décidé d'encourager "l'UE et ses États membres à prendre une initiative audacieuse ... pour ouvrir la voie, au sein de la Cour pénale internationale (CPI), à de nouvelles négociations entre les parties en vue de reconnaître l'"écocide" comme un crime international en vertu du Statut de Rome" (paragraphe 11). Cette approche de la criminalisation de l'écocide est précisément celle poursuivie par Stop Ecocide International, la campagne mondiale cofondée par Jojo Mehta (ci-dessus à gauche) et l'avocate britannique visionnaire feu Polly Higgins. 

"Il est extrêmement encourageant de voir le Parlement européen prendre l'écocide au sérieux", a déclaré M. Mehta. "Les hommes politiques du monde entier se rendent compte que nous courons collectivement à la catastrophe si nous ne changeons pas rapidement de cap. Une mesure de dissuasion applicable, telle que le droit pénal, peut nous permettre de changer de cap. Un crime d'écocide créerait un garde-fou pour les pratiques des entreprises et donnerait aux gouvernements les moyens de mieux faire appliquer les lois existantes. Il est grand temps de le faire. 

M. Mehta est le président du groupe d'experts indépendants pour la définition juridique de l'écocide, chargé par la fondation Stop Ecocide de rédiger un amendement au statut de Rome de la Cour pénale internationale afin d'y inclure le crime d'écocide. Ce groupe a été constitué en réponse à une demande formulée l'année dernière par des parlementaires suédois.  

Le soutien à une loi sur l'écocide criminalisant les dommages massifs et la destruction des écosystèmes gagne du terrain dans le monde entier, avec un intérêt marqué de la part de nations insulaires (Vanuatu et Maldives) et d'États européens (France, Belgique, Finlande, Espagne, Luxembourg). Il a été soutenu par des personnalités de premier plan telles que le pape, Greta Thunberg et le Dr Jane Goodall. La Belgique est la première nation européenne à avoir soulevé la question de la criminalisation de l'écocide devant la Cour pénale internationale.

Il n'existe actuellement aucun cadre juridique pour traiter de l'écocide au niveau international, et donc aucun système permettant de tenir les décideurs des entreprises et des gouvernements responsables des dommages et des abus environnementaux tels que les marées noires, la déforestation massive, les dommages causés aux océans ou la pollution grave des eaux. L'inscription de l'écocide dans le droit international permettrait à ses auteurs d'être jugés par la Cour pénale internationale ou par toute autre juridiction l'ayant ratifié.

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Notes de l'éditeur :

Stop Ecocide, cofondée en 2017 par l'avocate et pionnière du droit feu Polly Higgins et l'actuel directeur exécutif Jojo Mehta, promeut et facilite les démarches visant à faire de l'écocide un crime devant la Cour pénale internationale (CPI) afin d'empêcher la dévastation de la nature et de protéger ainsi l'avenir de la vie sur Terre. C'est la seule ONG mondiale qui se consacre exclusivement à cette tâche.

Stop Ecocide International dispose d'un réseau en expansion d'équipes de communication dans le monde entier et de sites web en plusieurs langues. Un nombre croissant d' États membres de la CPI (ainsi que le pape et l'UE) ont publiquement exprimé leur intérêt pour un crime international d'écocide.

Ces progrès ont été réalisés grâce à la campagne narrative de Stop Ecocide et à de solides collaborations juridiques, diplomatiques et locales. Le travail se situe à l'intersection de ces trois domaines, ce qui lui permet d'influencer et d' amplifier la conversation mondiale.

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La confusion apparente du gouvernement français montre pourquoi l'écocide devrait être un crime INTERNATIONAL

La confusion apparente du gouvernement français montre pourquoi l'écocide devrait être un crime international

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Peu après avoir voté une loi nationale sur l'"écocide" , faiblement définie comme un simple délit ayant peu de chances d'être correctement appliquée, le parlement français a également soutenu un amendement lui demandant de faire rapport sur les progrès accomplis pour faire de l'écocide un crime au regard du droit international.

Cette confusion apparente témoigne d'une réticence manifeste à légiférer fermement au niveau national - ce qui n'est peut-être pas surprenant en raison des relations économiques enracinées.

C'est précisément la raison pour laquelle notre campagne plaide en faveur d'un crime international d'écocide. La sécurité politique réside dans le nombre. Et il y a une sécurité économique dans une période de transition, qui sera essentielle si les pratiques des entreprises doivent changer.

Nous attendons donc avec impatience les progrès de la France au niveau international, malgré les résultats décevants enregistrés au niveau national.

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Luxembourg : "prêt à soutenir la reconnaissance de l'écocide".

Luxembourg : "Prêt à soutenir la reconnaissance de l'écocide".

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Répondant à une récente question parlementaire, le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères et européennes, Jean Asselborn, et la ministre de l'Environnement, du Climat et du Développement durable, Carole Dieschbourg, ont clairement indiqué que le Luxembourg serait "prêt à soutenir la reconnaissance de l'écocide dans le droit européen et international le moment venu".

La réponse commune des ministres a montré une connaissance claire des récents développements internationaux concernant un crime d'écocide : "Nous sommes conscients du fait que, depuis 2019, les initiatives se sont multipliées". Ils ont notamment noté que la Belgique a soulevé la question directement à la Cour pénale internationale en décembre dernier.  


Tout en suggérant qu'il est un peu tôt pour le Luxembourg de s'engager dans la création d'une loi nationale sur l'écocide, les ministres ont observé que la France, la Belgique et l'Espagne ont toutes résolu d'examiner les possibilités d'une telle législation. Ils ont promis que le gouvernement continuerait à "suivre les développements dans ce domaine dans les pays voisins".

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Le gouvernement canadien va "suivre de près" le débat mondial sur l'écocide.

Le gouvernement canadien va "suivre de près" le débat mondial sur l'écocide

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Dans sa réponse officielle à une pétition parlementaire présentée en novembre dernier, le gouvernement canadien a déclaré qu'il "s'engage à être un leader mondial pour le climat, tant en termes d'action environnementale que de promotion de la paix, et qu'il continuera à suivre de près les discussions sur l'écocide au niveau international". Tous les détails de la pétition et de la réponse sont disponibles ICI.

La pétition, initiée par Amita Kuttner et soumise par Jenica Atwin (Green Party) le 19/11/2020, appelle le gouvernement canadien à "déclarer son soutien à un amendement [sur l'écocide] au Statut de Rome et à préconiser son adoption au niveau international, sachant que de nombreux pays doivent faire front commun pour la protection à long terme de toutes les formes de vie sur Terre".  

Stop Ecocide Canada a joué un rôle déterminant dans la recherche documentaire et la sensibilisation à la pétition. Jamie Hunter, cofondateur et jeune porte-parole lauréat d'un prix environnemental, a commenté l'événement : "Nous sommes ravis que le gouvernement canadien ait signalé son intention de surveiller les développements d'un crime international d'écocide. Bien que le résultat final doive être que le gouvernement canadien soutienne activement cet objectif, son intérêt et sa connaissance du sujet constituent un premier pas très important".


Les discussions sur l'écocide s'accélèrent dans l'ensemble de la politique canadienne. Stop Ecocide Canada a également dialogué avec des représentants libéraux, conservateurs, néo-démocrates et bloquistes, et l'équipe collabore avec des avocats et des défenseurs des droits des autochtones et organise des événements publics. La députée Leah Gazan (Nouveau Parti Démocratique) a récemment pris la parole lors d'un séminaire en ligne consacré à l'écocide en relation avec les droits des autochtones. De son côté, Annamie Paul, chef du parti vert et avocate, s'est jointe à David Boyd, rapporteur des Nations unies, et à David Suzuki, diffuseur scientifique, lors d'une conférence publique organisée par la Peter Allard School of Law (Université de Colombie-Britannique). Elle a commenté le "mouvement et la pression croissants en faveur de la reconnaissance de l'écocide, c'est-à-dire des dommages massifs et de la destruction des écosystèmes, ainsi que des dommages à la nature qui sont à la fois généralisés et systématiques", qui émergent "bien au-delà" de son propre parti.

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La commission ENVI du Parlement européen soutient la reconnaissance de l'écocide

La commission ENVI du Parlement européen soutient la reconnaissance de l'écocide

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Dans son avis sur la responsabilité des entreprises pour les dommages causés à l'environnement, la commission ENVI (environnement) du Parlement européen a fait écho au vote du PE de la semaine dernière et "invite la Commission et les États membres à sensibiliser et à promouvoir des solutions sur la protection des droits environnementaux et la reconnaissance de l'écocide dans le droit international".

Cet avis va maintenant faire l'objet d'une recommandation à la commission JURI (affaires juridiques), qui travaillera dans le courant de l'année sur la révision de la directive de l'UE sur la criminalité environnementale, et constitue donc une étape préliminaire importante vers l'examen d'une législation sur l'écocide au niveau de l'UE. 

L'amendement a été présenté par l'eurodéputée Marie Toussaint (Verts/ALE), qui se réjouit du résultat d'aujourd'hui : "C'est une première pour le Parlement européen. Une commission puissante se penche désormais sur la reconnaissance de l'écocide dans le droit européen, et il n'y a pas de retour en arrière possible. Les choses bougent vite en Europe et nous devons absolument saisir ce moment pour faire des progrès concrets - il est de notre devoir de faire en sorte que rien ne soit arrêté."

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L'ancienne présidente de la Finlande, Tarja Halonen, exprime son soutien à la création d'un crime international d'écocide.

L'ancienne présidente de la Finlande, Tarja Halonen, exprime son soutien à un crime international d'écocide

et devient un "protecteur de la terre" engagé

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Nous sommes ravis d'annoncer le soutien de l'ancienne présidente de la Finlande, Tarja Halonen.

Mme Halonen a été la première femme chef d'État en Finlande et a exercé la présidence pendant deux mandats (2000-2012). Elle a une longue expérience du travail environnemental au plus haut niveau de l'ONU.

Dans une déclaration de soutien fort, M. Halonen a déclaré : "L'arrêt de l'écocide par le biais du droit pénal international est essentiel pour la survie de nos cultures et de nos économies, et décisif pour la sauvegarde des écosystèmes mondiaux et de la variété de leurs espèces, qui constituent l'assurance-vie collective de l'humanité".

Avocate de profession, Mme Halonen a également été la première femme ministre des affaires étrangères de Finlande (1995-2000). Elle a coprésidé le sommet du millénaire des Nations unies en 2000, qui a adopté les objectifs du millénaire pour le développement, et a également coprésidé un certain nombre de commissions de haut niveau des Nations unies sur le développement durable. Plus récemment, elle a présidé le Conseil des femmes leaders du monde (2009-2014) et, en 2010, elle a été nommée coprésidente du groupe de haut niveau du secrétaire général des Nations unies sur la durabilité mondiale.

Mme Halonen continue de promouvoir les questions liées au développement durable dans ses nombreux autres rôles, notamment en tant que championne mondiale des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophe, et en tant que membre du Conseil de direction du Réseau de solutions pour le développement durable et de la Commission paneuropéenne sur la santé et le développement durable. Elle est présidente de la commission Lancet-SIGHT sur les sociétés pacifiques grâce à la santé et à l'égalité des sexes.

Nous sommes ravis d'accueillir le président Halonen à bord.

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Le Parlement européen appelle à soutenir l'idée de faire de l'écocide un crime international

Le Parlement européen appelle à soutenir l'idée de faire de l'écocide un crime international

tandis qu'une consultation publique est lancée sur la définition juridique


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Dans un amendement à son rapport sur les droits de l'homme et la démocratie dans le monde 2019, le Parlement européen a voté pour exhorter "l'UE et les États membres à promouvoir la reconnaissance de l'écocide en tant que crime international en vertu du Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI)".  

L'amendement a été soumis par l'eurodéputée Salima Yenbou (Verts/ALE - photo ci-dessus). Il souligne l'interdépendance entre le bien-être de l'homme et celui des écosystèmes et soutient les efforts internationaux visant à lutter contre les crimes contre l'environnement*.  

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L'eurodéputée Marie Toussaint, qui milite depuis longtemps pour la reconnaissance de l'écocide par l'Union européenne, a déclaré : "Il s'agit d'une véritable victoire : "Il s'agit d'une véritable victoire, d'un premier pas important vers la reconnaissance de l'écocide par l'Union européenne. Les États membres doivent maintenant s'exprimer devant la CPI et sur la scène internationale. Le changement climatique s'accélère, la perte de biodiversité conduit à des pandémies planétaires, la mer monte : avançons vite !".

Cette nouvelle intervient au moment même où une consultation publique est lancée, invitant les États parties, les particuliers, les groupes, les organisations, les entreprises et les institutions à contribuer au processus de rédaction d'une définition juridique de l'"écocide", terme largement utilisé pour désigner les dommages massifs et la destruction des écosystèmes. 

La définition juridique est élaborée par un groupe indépendant d'éminents juristes spécialisés en droit pénal international et en droit de l'environnement, réuni par la fondation Stop Ecocide à la demande des parlementaires des partis au pouvoir en Suède. Le groupe a pour mission de rédiger une définition solide qui pourra être présentée précisément dans le but décrit dans le rapport amendé du Parlement européen : ajouter l'écocide à la liste des crimes du Statut de Rome. Ces crimes sont actuellement le génocide, les crimes contre l'humanité, les crimes de guerre et le crime d'agression.

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Jojo Mehta, président de la fondation Stop Ecocide, déclare : "Ce vote du Parlement européen est extrêmement encourageant. Le monde politique s'éveille rapidement à ce que les scientifiques nous disent depuis des décennies et le monde indigène depuis des siècles : l'humanité ne peut pas détruire le monde naturel en toute impunité. Il y a des conséquences. Nous savons maintenant que des points de basculement sont en train d'être franchis et que nous avons peu de temps pour agir. En faisant de l'écocide un crime, nous reconnaissons cette réalité et fournissons un garde-fou pratique pour empêcher les pires excès de dommages qui poussent les systèmes de maintien de la vie de la Terre vers leur point de rupture.

L'élaboration d'une définition juridique, en consultation avec des experts et avec les États parties, est la clé du succès de cette voie juridique, explique M. Mehta.

"Notre Fondation sollicite la contribution de personnalités respectées dans plusieurs domaines afin de fournir une toile de fond complète au processus de rédaction. Outre les rapports scientifiques de base, nous invitons les leaders indigènes à nous faire part de leurs commentaires. des leaders autochtones, dont les voix sont indispensables dans la mesure où 80 % de la biodiversité de la Terre est gérée par des communautés autochtones. Les chefs religieux, les jeunes et les entreprises du secteur de la durabilité sont également sollicités. La consultation publique est un élément fondamental de ce processus de collecte de connaissances".

M. Mehta ajoute : "Les États parties au Statut de Rome sont également consultés : "Les États parties au Statut de Rome sont également consultés. La demande publique et politique en faveur d'une législation sur l'écocide croît rapidement et il convient de solliciter l'avis des gouvernements, car ce sont les États parties qui, en fin de compte, feront progresser cet ajout crucial à la liste des crimes internationaux."


Notes de la rédaction :

Amendement du PE

*Cet amendement a été voté le 20 janvier 2021 par la session plénière du PE (340/323/17). Le rapport complet a ensuite été adopté (459/62/163).

Texte complet de l'amendement :

12. souligne que la biodiversité et les droits de l'homme sont liés et interdépendants, et rappelle les obligations des États en matière de droits de l'homme de protéger la biodiversité dont dépendent ces droits, notamment en prévoyant la participation des citoyens aux décisions relatives à la biodiversité et en assurant l'accès à des recours efficaces en cas de perte et de dégradation de la biodiversité ; exprime son soutien aux efforts normatifs naissants au niveau international en ce qui concerne les crimes environnementaux ; à cet égard, encourage l'UE et les États membres à promouvoir la reconnaissance de l'écocide en tant que crime international dans le cadre du statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI) ;

Soutien de l'État à la criminalisation de l'écocide

Les États soutiennent de plus en plus la démarche visant à faire de l'écocide un crime international : en décembre 2019, les petits États insulaires du Vanuatu et des Maldives ont demandé que le crime d'écocide soit sérieusement examiné lors de l'assemblée de la Cour pénale internationale ; début 2020, le mouvement ouvrier suédois a exhorté la Suède à prendre l'initiative de le proposer; en juin, le président français Macron a promis de le défendre sur la scène internationale. Le pape François a également déclaré qu'il pensait que l'écocide devrait être ajouté à la liste des crimes internationaux (novembre 2019) ; il a reçu Valérie Cabanes, membre du conseil consultatif de Stop Ecocide, en audience en septembre 2020. Deux motions sur l'écocide ont été soumises au parlement suédois, l'une du Parti de gauche et l'autre des Verts/sociaux-démocrates. En octobre, le nouveau gouvernement belge s'est engagé à "prendre des mesures diplomatiques pour mettre fin au crime d'écocide" et, en décembre, la Belgique est devenue le premier pays européen à soulever la question devant la CPI. Toujours en décembre, le ministre finlandais des affaires étrangères a déclaré soutenir l' appel de Vanuatu et des Maldives en faveur d'un débat sérieux sur l'écocide. En Espagne, la commission parlementaire des affaires étrangères a présenté une résolution au gouvernement l'invitant à examiner les possibilités de légiférer sur l'écocide au niveau national et international.

 

****ENDS****


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La commission parlementaire espagnole des affaires étrangères demande que l'on envisage de criminaliser l'écocide

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La commission parlementaire espagnole des affaires étrangères vient d'adopter une résolution demandant au gouvernement d'étudier la possibilité de criminaliser l'écocide aux niveaux national et international. La résolution comporte trois parties, invitant le gouvernement espagnol à.. :

1. Étudier la possibilité de proposer l'inclusion du crime d'écocide dans le droit pénal espagnol.

2. Étudier la possibilité de soutenir l'initiative du Vanuatu et des Maldives visant à modifier le statut de Rome de la Cour pénale internationale afin d'y inclure le crime d'écocide.

3. Étudier la possibilité de proposer des amendements au Statut de Rome de la Cour pénale internationale afin d'y inclure le crime d'écocide.

La résolution a été proposée à la commission par les parlementaires Mariona Illamola et Jaume Alonso-Cuevillas du parti Junts Per Catalunya. La motion initiale était formulée de manière plus ferme, invitant le gouvernement espagnol à proposer une loi sur l'écocide au niveau national et international. Avec une modification visant à "étudier la possibilité" de le faire, une forte majorité s'est dégagée au sein de la commission, tous les partis représentés, sauf un, soutenant la motion résultante.

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