Le gouvernement canadien va "suivre de près" le débat mondial sur l'écocide.

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Dans sa réponse officielle à une pétition parlementaire présentée en novembre dernier, le gouvernement canadien a déclaré qu'il "s'engage à être un leader mondial pour le climat, tant en termes d'action environnementale que de promotion de la paix, et qu'il continuera à suivre de près les discussions sur l'écocide au niveau international". Tous les détails de la pétition et de la réponse sont disponibles ICI.

La pétition, initiée par Amita Kuttner et soumise par Jenica Atwin (Green Party) le 19/11/2020, appelle le gouvernement canadien à "déclarer son soutien à un amendement [sur l'écocide] au Statut de Rome et à préconiser son adoption au niveau international, sachant que de nombreux pays doivent faire front commun pour la protection à long terme de toutes les formes de vie sur Terre".  

Stop Ecocide Canada a joué un rôle déterminant dans la recherche documentaire et la sensibilisation à la pétition. Jamie Hunter, cofondateur et jeune porte-parole lauréat d'un prix environnemental, a commenté l'événement : "Nous sommes ravis que le gouvernement canadien ait signalé son intention de surveiller les développements d'un crime international d'écocide. Bien que le résultat final doive être que le gouvernement canadien soutienne activement cet objectif, son intérêt et sa connaissance du sujet constituent un premier pas très important".


Les discussions sur l'écocide s'accélèrent dans l'ensemble de la politique canadienne. Stop Ecocide Canada a également dialogué avec des représentants libéraux, conservateurs, néo-démocrates et bloquistes, et l'équipe collabore avec des avocats et des défenseurs des droits des autochtones et organise des événements publics. La députée Leah Gazan (Nouveau Parti Démocratique) a récemment pris la parole lors d'un séminaire en ligne consacré à l'écocide en relation avec les droits des autochtones. De son côté, Annamie Paul, chef du parti vert et avocate, s'est jointe à David Boyd, rapporteur des Nations unies, et à David Suzuki, diffuseur scientifique, lors d'une conférence publique organisée par la Peter Allard School of Law (Université de Colombie-Britannique). Elle a commenté le "mouvement et la pression croissants en faveur de la reconnaissance de l'écocide, c'est-à-dire des dommages massifs et de la destruction des écosystèmes, ainsi que des dommages à la nature qui sont à la fois généralisés et systématiques", qui émergent "bien au-delà" de son propre parti.

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