La sous-commission du cadre général des droits de l'homme, de l'environnement et de la nature de la Convention constitutionnelle examine la question de l'écocide, ce qui se traduit par un vote favorable à l'ajout d'une annexe (premier projet ICI ) à la nouvelle constitution chilienne.

Adoption de la loi sur le climat et la résilience , qui prévoit des peines allant jusqu'à 10 ans pour les délits d'"écocide" (article 231-3) et l'obligation pour le gouvernement de rendre compte des progrès accomplis dans la lutte contre le crime international d'écocide (article 296).

Adoption d'unerésolution parlementaire demandant au gouvernementde continuer à proposer un amendement sur l'écocide au statut de Rome de la Cour pénale internationale.

Motion parlementaire demandant au gouvernementde saluer le travail du groupe d'experts indépendants pour la définition juridique de l'écocide et de se féliciter de l'émergence d'un large consensus international pour la reconnaissance de l'écocide en tant que crime.

Projet de loi sur l'environnement - Deux amendements287: Soutenir la négociation d'un amendement au Statut de Rome de la Cour pénale internationale afin d'établir un crime d'écocide.
293D : Soutenir un crime d'écocide au Royaume-Uni en utilisant la définition complète récemment publiée.

La commission du ministère de l'environnement, des forêts et du changement climatique recommande d'ajouter une disposition au code de procédure pénale ou d'élaborer un nouveau cadre juridique pour codifier l'écocide.

La stratégie de l'UE en matière de biodiversité récemment adoptéeinclut : " Encourage l'UE et les États membres à promouvoir la reconnaissance de l'écocide en tant que crime international en vertu du Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI)".

La commission des affaires juridiques du Parlement européen sur la responsabilité des entreprises pour les dommages causés à l'environnement invite la Commission européenne à "étudier la pertinence de l'écocide pour le droit et la diplomatie de l'UE"(paragraphe 12).

Les Affaires étrangères du Parlement européen décident d'encourager "l'UE et ses États membres à prendre une initiative audacieuse ... pour ouvrir la voie, au sein de la Cour pénale internationale (CPI), à de nouvelles négociations entre les parties en vue de reconnaître l'"écocide" comme un crime international en vertu du Statut de Rome"(paragraphe 11).

Les ministres des Affaires étrangères et de l'Environnement déclarent conjointement que le Luxembourg est "prêt à soutenir la reconnaissance de l'écocidedans le droit européen et international le moment venu".

Réponse officielle à la pétition sur l'écocide indique que le Canada "suivra de près les discussions sur l'écocide au niveau international".

La commission ENVI (environnement) invite la Commission et les États membres à soutenir la reconnaissance de l'écocide dans le droit international, et la Commission à étudier sa pertinence pour le droit communautaire.

L'ancienne présidente de la Finlande (2000-2012), Tarja Halonen, exprime publiquement son soutien au crime internationald'écocide.

Le Parlement vote pour encourager les Etats membres à soutenir la reconnaissance del'écocide comme crime devant la CPI.

La commission parlementaire des affaires étrangères recommande au gouvernement espagnol d'examiner la possibilité de légiférer surl'écocide au niveau national et international.

Le Parti pour les animaux remet au Parlement un livre blanc sur l'écocide.

La déclaration officielle de la vice-première ministre et ministre des affaires étrangères Sophie Wilmès devant l'Assemblée des États parties de la CPI fait de la Belgique le premier pays européenà proposer la criminalisation de l'écocide à la Cour pénale internationale.

Le ministre des affaires étrangères , Pekka Haavisto, délivre un message spécial lors d'une manifestation parallèle de la CPI, dans lequel il exprime son soutien au Vanuatuet aux Maldives et son intérêt pour le débat sur l'écocide et la rédaction d'une définition de l'écocide.

Le parti PAN propose de légiférer sur l'écocide au parlement. La motion est rejetée mais la discussion est productive.

Le nouveau gouvernement belge s'engage à "prendre des mesures diplomatiquespour mettre fin au crime d'écocide" dans le cadre de son programme gouvernemental.