Hôte : Facultad de Ciencias, Universidad de la República.
Modérateur : Modera Constanza Soler, Coordinatrice de Stop Ecocidio Internacional para las Américas.
Intervenants : Omar Defeo, professeur titulaire du département d'écologie et d'évolution de la faculté des sciences de l'université de la République (UDELAR), où il a été nommé docteur en 1993 pour enseigner la discipline d'écologie et d'océanographie biologique.
Juan Ceretta, docteur en droit et sciences sociales - UDELAR. Professeur adjoint (grade 3) de l'Institut de technique judiciaire, docteur en conseil juridique, en clinique de litige stratégique, en laboratoire de cas complets à la DDHH, coordinateur de l'unité d'extension et conseiller de l'ordre des docteurs de la faculté de droit de l'UDELAR.
Rodrigo Lledó, Directeur Stop Ecocidio Internacional para las América.
Contexte :
La science a démontré de manière concluante que nous avons dépassé plusieurs limites planétaires, compromettant la stabilité des systèmes dont dépend la vie sur la terre. La perte de biodiversité, l'effondrement des écosystèmes et l'accélération du changement climatique ne sont pas des phénomènes isolés, mais le résultat d'un modèle de développement qui dépasse la capacité de charge de la Terre.
Ce débat propose d'articuler la science et l'éthique pour répondre aux défis que pose l'ampleur de la crise mondiale. L'écologie - entendue comme les actes illégaux ou arbitraires commis à l'insu de la population et qui provoquent des dommages graves, étendus ou durables à l'environnement - nécessite un cadre juridique international solide, mais aussi une base scientifique qui définisse avec précision les niveaux de dommage, de sorte que les décisions politiques et juridiques aient un fondement technique.
Cette proposition prend tout son sens à la lumière des avis consultatifs de la Corte Interamericana de Derechos Humanos et de la Corte Internacional de Justicia, qui reconnaissent l'interdépendance entre les droits de l'homme et la protection de l'environnement et soulignent l'obligation pour les États d'agir face à la crise climatique.