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Des solutions juridiques pour protéger l'avenir de la vie sur Terre : criminaliser l'écocide et étendre les droits de la nature.

Cet événement est organisé dans le cadre du Sommet des Peuples, par la Coalition COP26.

Ce cercle de discussion abordera la criminalisation de l'écocide et les droits de la nature, en tant que solutions juridiques pour protéger et prendre soin du monde naturel vivant à l'échelle mondiale et locale. Quels moyens concrets de transformation sociétale peuvent-ils offrir pour faire passer notre relation avec la nature d'une relation de préjudice à une relation d'harmonie ?

Pendant des décennies, les plus grandes entreprises du monde ont causé des dommages et des destructions massives au monde vivant naturel dans le but de favoriser le développement économique. Ils ont contribué à la crise climatique et à l'extinction massive des espèces, mais ils se poursuivent parce qu'ils sont légalement autorisés. À l'heure actuelle, dans la plupart des pays du monde, personne n'est tenu responsable d'avoir commis un écocide. Mais un mouvement mondial de plus en plus important s'efforce de faire de l'écocide un crime international, au même titre que les génocides et les crimes de guerre.

Dans le système juridique actuel de la plupart des pays, la nature est considérée comme une propriété. Les droits de la nature reconnaissent que la nature elle-même a des droits inhérents à l'existence et à l'épanouissement, encourageant ainsi le passage de l'anthropocentrisme à l'écocentrisme. Depuis 2006, des communautés locales et des experts juridiques de différents pays ont élaboré ce cadre juridique afin de consacrer la protection des entités naturelles vivantes.

Intervenants :

Directeur de Stop Ecocide Espagne et coordinateur pour les Amériques, écrivain et militant écologiste

Avocat au Garden Court Chambers, militant des droits de la nature et fondateur de Lawyers for Nature (Avocats pour la nature)

Action internationale de proximité, Stop Ecocide International

Avocat britannique spécialiste de l'environnement, expert en changement climatique et en politique de développement, et militant pour le climat

Professeur de philosophie du droit et directeur de la chaire des droits de l'homme et des droits environnementaux à l'université de Murcie, plaide pour la reconnaissance d'une initiative législative populaire (ILP) visant à reconnaître la personnalité juridique de la Mar Menor en Espagne.

Evénement co-organisé par Stop Ecocide International et Lawyers for Nature.

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6 novembre

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